De notre envoyé spécial à
C’est le titre en français du film de Julie Delpy.
On se demande bien par quel snobisme on affuble cette production française d’un titre anglais qui, de plus, traduit dans notre langue « sonne » tout aussi bien.
Je le rebaptise donc derechef dans ce qui semble bien être devenu un dialecte en voie de disparition, une langue à demi-morte sans doute pour ceux qui, dans leurs bureaux, pensent que …
Julie Delpy me plaît infiniment : je l’avais beaucoup appréciée dans « Sunset » puis, un peu moins dans la « séquelle » (oui, on ne doit plus dire « suite ») « Before sunset » où l’on peut constater que les auteurs se sont décarcassés pour trouver un titre.
Faut dire que « Sunset 2, le retour » eût été incongru, même si plus commercial.
Là où ça se gâte quelque peu côté distribution (casting), c’est que la réalisatrice tient absolument à confier les rôles de ses parents à … ses propres géniteurs.
Maman Delpy, dès sa première scène, joue comme une savate et ferait passer, je sais pas, moi, disons Laetitia Casta pour la nouvelle Maria Casarès.
Quant au père, joué, donc, par Albert Delpy, il roule des yeux comme Harry Baur ou Raimu n’auraient jamais osé le faire.
Mais bon, faut bien faire profiter la famille en ces temps d’intermittences jouant les prolongations.
Pas de quoi crever l’écran, cependant, tant son passage est en coup de tramontane (il comprendra !).
Les chauffeurs de taxis sont ceux que l’on rencontraient il y a encore quelques années : de gros franchouillards facho en caricatures d’eux-mêmes.
On sait que cette espèce a disparu, laissant la place (chère, paraît-il) à un contingent d’asiatiques et d’africains qui nous charment en world-music (j’ai rien contre) tonitruante (c’est moins bien) diffusée par Radio Bangui ; mais au moins ceux-là, j’ose l’espérer, ne sont pas porteurs d’une idéologie raciste.
En bouclage de scénario, Julie Delpy se rend compte qu’elle a un peu chargé la mule et c’est un chauffeur hyper-sympââ qui prend en charge nos amoureux le jour de la fête de la musique, ce qui me permet de penser que la scène se déroule un 21 juin ; oui, je sais, je suis perspicace.
Charmant souvent, irritant parfois (
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