Vous ai-je dit que j'avais enfin vu "Ne le dis à personne" ?
Il y a quelques mois, je reçois un texto (un sms, si tu veux) d'un jeunot de trente piges sortant de la projection du film de Canet.
Je cite de mémoire : "g vu le Canet : un vrai cinéaste est né !"
Le même (un peu moins, il a un an de plus, gnark) jeunot vient prendre un Nes.....o* hier, à la maison et je le houspille d'entrée :
-Ouais, fais attention à ce que tu dis, on ne donne pas du "vrai cinéaste" comme ça, tu cèdes aux modes du moment ...
Je manque même le traiter de bobo, c'est vous dire comme je suis véner !
Et savez-vous ce que me rétorque l'insolent ?
- De toutes façons, tu peux pas apprécier, c'est du cinéma de "jeune" !
Sachant l'application que je mets à paraître dix ans de moins que mon âge (je me force même à écouter Mika pour pouvoir en discuter avec des "bleus" !), je m'en étouffe, m'en écarlatise de rage !
Le "cinéma de jeune" serait donc un cinéma plutôt "d'action" copiant allègrement, voire parodiant celui des Michael Mann et autres Nolan d'outre-atlantique !?
D'autant que je fis la connaissance de ce "jeune"-là, il y a ... une quinzaine d'années quand il jouait "La ville dont le prince ..." aux côtés de Malavoy.
J'avais remarqué un réel pragmatisme dans les propos de cet encore apprenti-comédien et une ambition mesurée au millimètre.
La suite de sa carrière n'est donc pas faite pour m'étonner.
Son deuxième film, on peut le dire à tout le monde, est de bonne facture et se laisse voir sans ennui, c'est certain, et la scène du périph (que l'on vit 10252 fois en promo) démontre en effet une maîtrise euh ... normale pour un réalisateur, non ?
Néanmoins, quand je lis quelque part ailleurs que le film est bon parce qu'il fait "américain", je me gausse : revoyons donc "Les patriotes" d'Eric Rochant et on en reparle !
Tout cela-dit, je suis bien content du succès de Guillaume Canet.
Mieux vaut lui que pas mal d'autres.
*Nectar hautement boboïde.
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