Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

jeudi 12 juillet 2007

Pub Chaise Longue

La chose est si rare qu'elle mérite d'être signalée : il y a plusieurs mois j'ai acheté dans une boutique "La chaise longue" un joli "cendrier-corbeille" jaune-vif qui va bien dans mon home coloré.
Le mécanisme en vrille de ce type d'objet doit être manipulé avec précautions sous peine de voir sa durée de vie abrégée.
Or, cette sorte de toupie rendit l'âme quelques semaines après son acquisition me faisant relèguer en maugréant l'objet dans un coin du salon.
Lundi dernier, avisant la chose en question, je me dis in-petto mais en silence que "tout-de-même, c'est dommage, ça m'énerve, quoi, c'est vrai, il est joli ce truc que j'ai mis au rencard" et tout et tout.
Pourquoi y pensai-je subitement, me direz-vous ?
En feuilletant un magazine de déco (j'ai mes faiblesses) j'y découvre une charmante horloge-minuteur-thermomètre rigolote et pas chère pour ma cuisine, en vente à "La chaise longue" ou j'avais précisément acheté mon cendar.
Muni de mon cendrier malade je déboule (lentement) à la boutique où je leur explique mon profond désarroi un peu dans les termes utilisés un plus haut.
Un vendeur s'enquiert de la manière de trouver un frère jumeau à l'objet qui, je le spécifie, est une pièce qui se détache de l'ensemble, hein.
La madame à la caisse s'y met aussi et en avise la maison-mère par mail.
Bon, je leur dis en toute franchise que l'objet s'est pas cassé tout seul, que j'y ai mis du mien, et les copains aussi (j'en connais de brutaux !) mais que, quand, même, c'est drôlement fragile etc.
Hier, coup de sans-fil : c'est la boutique qui me dit avoir récupéré un objet similaire.
Je m'y précipite vingt-quatre heures après, soit tout-à-l'heure, jubilant, exalté, voire plus.
La chose m'attend, soigneusement enveloppée, et je m'enquiers de son prix pour m'entendre dire : "Oh, je vous en prie, je vous l'offre."
Il y a des gens qui savent dissiper la grisaille d'une journée de juillet mal commencée.

Et donc, exceptionnellement ici :
La chaise longue
2 rue de Sèze
75009 Paris
(Près de l'Olympia Bruno Coquatrix)


Avant (beurk, la photo s'en floute de dégoût !)


Après (toujours flou, mais Woaw, ça marche !) :

4 commentaires:

Paul a dit…

pour ton cendrier. C'est vrai, la vie n'est pas facile tous les jours et c'est parfois difficile de prendre le dessus et de garder son sang froid et la tête haute. Néanmoins, tu t'en es très bien tiré et je t'en félicite. Il faut savoir prendre parfois, si ce n'est le taureau par les cornes, au moins le cendrier par le petit bout !
Et dans ce cas précis, faire arrêter le train d'enfer de la vie et dire ! Je veux des cendres !

Biz

Paul a dit…

je te félicite ...
c'est ce qu'il y avait en début de phrase ...e

Paul a dit…

je te félicite ...
c'est ce qu'il y avait en début de phrase ...e

Anonyme a dit…

Bel exemple de courage et de persévérance.
Ca vous tenterait d'entrer dans une commission sur la consommation ?