En 1968, alors que Sheila beugle qu'elle n'est "qu'une petite fille de français moyen", que Philippe Clay évoque ses "Universités qui n'étaient pas Jussieu ou Nanterre" dans la chanson la plus réac qu'on puisse imaginer et que Bécaud prépare déjà un "On le regrettera" qu'il sortira un an plus tard lors du départ de De Gaulle, Claude François sort l'une de ses meilleures chansons (sans grand succès, évidemment)que les Bolloré et autres Pinault devraient assimiler.
Derrière le Zébulon électrique, repérez les 2 Claudettes de couleur, celle aux cheveux courts n'est autre que Madly Bamy qui, quelques mois plus tard, rencontrait Jacques Brel et fut sa compagne des derniers jours.
J'ai déjà dit ici à quel point, entre 68 et 72, j'appréciais les apparitions du chanteur élastique dans la lucarne en noir et blanc.
C'était bien avant les costumes pailletés et les "chansons populaires", une période intermédiaire entre les débuts "yé yé" et les tubes des 70's.
A cette époque, le chanteur adaptait en français les succès de la Tamla Motown notamment.
A la réécoute, la plupart tient la route.
Ici, ce Biznessman relève davantage du jazz-swing.
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