Ce soir, chic, youpi, yeeeeeeeeeeeeees, récital "live", en public, avec des gens, d'Alex Tharaud (je l'écoute si souvent que je me permets de l'appeler Alex : c'est vrai, quoi, il joue pour moi quasiment tous les matins quand l'oeil torve, dans ce pyjama nippon ridicule que j'affectionne, il envoie ses ornements dans mon bol de café au lait).
Quand on voit le mal de chien que se donne ce garçon pour sortir la musique classique de ses empèsements (?), on peut rigoler de ce genre de critique concernant un Ravel joué par notre Tharaud dans un récital en province :
"Un minimum d’attention permet alors de suivre pleinement le fil de la musique. On sursaute, frémit, décolle, retombe.
Encore une fois, la musique se "compose", non comme une suite de notes plus ou moins liées mais comme un ensemble organique que le piano nous fait traverser, palper, sentir.
Une sorte de paysage lunaire clôt le triptyque, hérissé de projection sonore, couturé d’ambitions folles qui retombent en grondement sourd ou s’effilochent en murmures ciselés."
Allez, au boulot, Alex !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire