Le procédé est utilisé pour la télévision : il recadre scandaleusement l'image.
Ici, j'ai "capturé" un extrait de "Vera Cruz" de Robert Aldrich.
Sur la première photo (extraite de la bande annonce), l'image a été recadrée.
La deuxième photo nous présente l'image dans le cadre voulu par le réalisateur (c'est du "Superscope").
Notez cependant que l'image n'est pas capturée à l'exacte seconde, ce qui explique la différence en hauteur : sur l'image "scope", Lancaster a avancé vers les hommes en armes.
C'est sur la largeur qu'on notera les méfaits du recadrage (dont un personnage occulté !).
Ce sera encore plus flagrant si vous agrandissez en cliquant.
Quand vous regardez un dvd, si la fonction "overscan" de votre lecteur est peu performante, ou mal réglée, vous perdez une partie de l'image, même si vous diffusez en 16/9 un format scope.
Pointilleux, moi ?
Au passage, je suis toujours irrité de voir, dans beaucoup de lieux publics et, notamment chez certains revendeurs (!) comment est présentée l'image des écrans 16/9.
Ils ne savent pas quel format d'image utiliser et on a droit à des personnages compressés ou boursouflés.
J'en déduis qu'ils s'en foutent.
Lors d'une visite à Pierre Grimblat, à Venise, j'étais stupéfait : Pierre s'était offert un énorme Plasma et, lui, producteur et réalisateur, regardait un écran archi-déformé !
En bon samaritain, j'avais rectifié.
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