Un oeil sur la petite fenêtre incrustée dans mon écran, je vois le Tsarkozy descendant les Champs Elysées sur son véhicule blindé et me reviennent les images de Mitterrand faisant de même le 14 juillet 1981.
Ce jour-là, dans la foule massée sur les bas côtés de l'avenue, le RPR avait envoyé force militants chargés de conspuer le nouveau Président.
J'en avais ressenti un dégoût certain, pensant, décidément, que je ne serais jamais "de droite".
Pour moi, le 14 juillet, c'est la fin de la monarchie, l'abolition des privilèges, du servage, les Droits de l'Homme, la République, la prise de la Bastille, symbole du pouvoir discrétionnaire...
Je suis ulcéré, d'ailleurs, qu'aujourd'hui reste ouverte la plupart des commerces : c'est révélateur de cette société ultra-consommatrice, du "marché" qui a force de loi.
J'entendais au réveil que l'immense majorité des employés ayant refusé de travailler en cette journée, les patrons de Tati, par exemple, avaient fait appel à des étudiants pour pallier la carence en effectifs.
Travailler plus pour gagner plus, ça va un moment.
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