Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

lundi 16 juillet 2007

Une Sublime Sanda dans un Sublime De Sica




Libération consacre son portrait du jour à Dominique Sanda, icône cinéma des 70's qui a renoncé au métier il y a 25 ans.
"Le jardin des Finzi Contini" ressort en salles mercredi : c'est une sorte de "chant du cygne" du tant aimé Vittorio de Sica qui dépeint ici la montée des intolérances dans l'Italie fasciste, regardant à la loupe, d'une manière toute viscontienne, une famille juive en décadence de la haute bourgeoisie de Ferrare .
Le film, que j'ai tant aimé, adolescent, sort donc en des copies restaurées qui laissent prévoir pour l'an prochain, un DVD d'excellente qualité.
Mais je me précipiterai dans la salle la plus proche ou la plus éloignée, que m'importe, pour retrouver la blondeur cendrée de LA Sanda, la beauté dévastatrice de Fabio Testi et d'Helmut Berger, une fois de plus, évidemment, en pédé ravageur propre à semer le doute dans l'esprit de tout hétéro endurci.
Mort en 1974, Vittorio De Sica, l'homme du "Voleur de bicyclette" et du magnifique "Sciuscià", mais aussi acteur élégant et racé dans plus de 150 films, signe ici un film représentatif d'un cinéma italien évanoui, sans génie se dit-on à la première vision, mais qui laisse une empreinte indélébile dans ma mémoire et, peut-être, dans la mémoire collective.

Ettore Scola a dédié son chef-d'oeuvre "Nous nous sommes tant aimé" à l'élégant De Sica.
Pas pour rien.

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