C'était un homme de droite pourtant, d'une droite "républicaine" aujourd'hui disparue, de cette famille qu'on appelait les "radicaux" dont, par moments, aurait pu se réclamer un Chirac que l'on sait viscéralement opposé à toute compromission avec l'extrême droite.
Ouvert d'esprit totalement, il aimait dialoguer avec moi (nos discussions de la campagne de 95 furent passionnantes).
Il était toujours gai, d'humeur égale, d'un autre monde où les enfants vouvoient leurs parents.
Je pense à ses enfants, mes petits élèves d'alors et à son épouse, attentive, volubile, charmante, d'une intelligence vive.
Je les accompagnerai vendredi dans leur immense tristesse.
Oui, les gens doivent se parler, s'écouter.
La haine, l'incompréhension, les divisions, ne sont pas une fatalité.
Salut Arnaud.
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