J'ai toujours dit qu'à l'instar de Mireille Mathieu et pour paraphraser Guy Bedos, Bayrou n'était ni à droite ni à gauche mais là où on le pose.
Délaissé par ses députés inquiets pour leurs sièges et affamés du gâteau sarkozien, incapable d'afficher une intention claire pour le second tour malgré les appels sans nuances (trop ?) de Ségolène, le béarnais crée aujourd'hui un parti qui dira non ou oui en toute liberté aux propositions de la majorité (bleue sans doute) qui naîtra des urnes en juin.
Comme le dit un humoriste que je ne citerai plus, car, après tout, c'est pas son blog ici (!), être à gauche et à droite à la fois, c'est casse-gueule...
A l'heure où je tapote ces lignes, Hervé Morin qui, il y a encore 15 jours, était le principal soutien du François tente d'expliquer, maladroitement, sur iTELE, pourquoi il se range sous la bannière sarkozyste.
A l'arrivée, il faut comprendre qu'il y aura deux partis du centre, autonomes de la majorité présidentielles dont l'un, celui du Morin en question, ira plus facilement "à la soupe" que l'autre.
Si vous n'avez pas tout compris, c'est normal.
Si vous vous définissez en "centristes", veuillez agréer l'expression de ma considération attristée et un tantinet narquoise...
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