Je sais pas vous, mais voilà le genre de commentaires qui me donne envie d'aller voir un film (la bande annonce est pas mal non plus); c'est dans le blog Cannes de Libé :
A la grâce d'Honoré
par Michèle Halberstadt
Il y a des matins comme aujourd'hui où on se souvient d'un coup pourquoi chaque année on revient à Cannes, entêtée (j'y crois encore!) et désabusée (c'est plus comme c'était)... C'est pour vivre des instants comme ce matin, pour ce plaisir d'ouvrir les yeux, à 8 heures et demie dans une salle obscure, devant un film enchanté, fait de grâce, d'élégance, de pudeur légère, de gravité douce, de cœur brisé discret. «Chansons d'amour», le film de Christophe Honoré, est une merveilleuse déclaration à la vie, à ceux qui nous manquent, à ceux qui sont là et qu'on voit à peine, à cette adolescence qu'on ne voudrait pas perdre, à l'âge adulte qui nous tombe dessus sans prévenir, à ce qu'on a été ce qu'on voudrait etre, ce qu'on est malgré tout. Demy et Truffaut peuvent rêver en paix. L'enfant sauvage de Nantes tient le flambeau avec cœur et panache.
par Michèle Halberstadt
Il y a des matins comme aujourd'hui où on se souvient d'un coup pourquoi chaque année on revient à Cannes, entêtée (j'y crois encore!) et désabusée (c'est plus comme c'était)... C'est pour vivre des instants comme ce matin, pour ce plaisir d'ouvrir les yeux, à 8 heures et demie dans une salle obscure, devant un film enchanté, fait de grâce, d'élégance, de pudeur légère, de gravité douce, de cœur brisé discret. «Chansons d'amour», le film de Christophe Honoré, est une merveilleuse déclaration à la vie, à ceux qui nous manquent, à ceux qui sont là et qu'on voit à peine, à cette adolescence qu'on ne voudrait pas perdre, à l'âge adulte qui nous tombe dessus sans prévenir, à ce qu'on a été ce qu'on voudrait etre, ce qu'on est malgré tout. Demy et Truffaut peuvent rêver en paix. L'enfant sauvage de Nantes tient le flambeau avec cœur et panache.
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