Hier dimanche.
Pendant que Nicolas se fait photographier nageant dand la grande bleue, lunettes noires sur le nez (ça, ça va vendre, coco !), je suis dans une salle obscure, bondée d'ailleurs, pour le dernier film de Fincher dont j'avais bien aimé "Seven" et beaucoup moins "Fight Club" (oui, je sais, c'est Cuuuuuulte et c'est "une TUerie) !).
Ici, découpage au scalpel d'une affaire criminelle autour d'un tueur en série dans l'Amérique de Woodstock et donna lieu à une enquête interminable sans que le psychopathe ne soit condamné.
Ce long (un peu trop) film est en soi un évènement : basé sur le "best-seller" qui relata l'affaire, il adopte un ton inhabituel, méthodique, voire méticuleux, ne s'accordant aucune facilité, ce qui dans le cinéma américain est déjà un exploit.
La caméra intelligente de Fincher filme sans complaisance aucune cette fiction qui n'en est pas une, implacable.
Acteurs remarquables (Gyllenhal, Ruffalo, Downey Jr. et le grand Brian Cox), musiques en réminiscences (Marvin Gaye, Sly & the Family Stone, Santana, Donovan et mes chers Steely Dan), le tout baignant dans une atmosphère de tension permanente.
Quel film !
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