Vous avez stoïquement subi toutes les attaques, les coups bas, les jalousies venant de votre propre camp.
Hier soir vous avez confirmé ce que je pense de vous : pendant que le vainqueur savourait sa victoire au Fouquet's entouré de "pipoles", vous consoliez, cet immuable sourire aux lèvres, les milliers de sympathisants massés rue de Solferino.
Cette "défaite" n'en est pas une : vous avez gagné le coeur de millions de français.
Il suffisait de comparer les profils des deux camps en vis-à-vis sur nos écrans de télévision : sur l'un, une France "blanche" en veston et "Weston", hurlant raisonnablement sa joie en parodie du "salut, tu vas bien ?" des Inconnus et, sur l'autre, une France de précarisés, métissée, une France d'aujourd'hui que l'on doit absolument regarder en face sous peine d'assister à une fracture de plus en plus large.
Madame, faites nous encore des "bourdes", parlez nous encore de "bravitude", trébuchez encore pour mieux vous relever, restez vous-même, une femme, un bel être humain.
On vous suivra.
Merci et à tout de suite.
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