Selon le titre d'un article d'hier dans Libé qui, décidément reprend du poil de la bête, Sarkozy, c'est "le coup d'éclat permanent".
C'est bien vu, la référence au livre de Mitterrand faisant ironique rapprochement.
Les socialistes et des experts ès constitution dénoncent la dérive que représente la prise en mains par un seul homme de ce qui, selon la Constitution, doît être partagé.
En effet, il est prévu que "le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation", et que, donc, implicitement, le Président est l'arbitre, au-dessus des partis.
Or, nous assistons depuis le 16 mai, à une perversion inouïe des institutions :
le Président est sur tous les fronts (y compris en chef de la majorité pour les législatives) tandis que le Premier Ministre n'est plus qu'un faire-valoir, une sorte de super-chef de cabinet.
S'il reste à prouver que Sarkozy porte dans ses gènes (!) une tendance à un comportement dictatorial voire "fasciste" pour employer la terminologie d'une partie, extrême le plus souvent, de la gauche, cette "nouvelle manière" d'exercer le pouvoir, bonapartiste, a de quoi nous inquiéter.
Quand les sondages vous créditent de 65% d'opinions favorables, pourquoi se gêner ?
1 commentaire:
salut toujours fidel au poste !... Viens me lire aussi sur mon blog a Mie ! http://www.myspace.com/ericmie
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