Au pochoir, sur le chemin menant au stade Charléty
La phrase lancée hier à Charléty par Ségolène hier, à Charléty, venue du plus profond de sa culture, presque comme un lapsus finalement assumé, a été suivie d'un bref silence interloqué avant que ne surgisse l'immense clameur de cette foule immense, multi-ethnique, où les athées, les musulmans, les catholiques, les juifs, les agnostiques, les protestants, se fédéraient en ces quelques mots qu'on pourrait accoler à la devise de la République : Liberté Egalité Fraternité.
Même si, dimanche soir, comment nous le prédisent sondologues, journalogues, politologues et blogologues avisés, c'est le visage de son adversaire qui, à 20h s'affiche sur nos écrans, cette femme, qu'on aura vue longtemps en madone fabriquée par les médias, qui aura eu à repousser des assauts venus de tous côtés, aura réussi à rassembler sur son nom la moitié de la France.
Beaucoup de ceux qui, proches de moi, avouaient un vote "par défaut" et qui auront fait le déplacement à Charléty (et qui auront pu entrer !) ou ont suivi le discours à la télé, auront été touchés par la pugnacité, la force de conviction, la part d'utopie, des propos de la candidate.
Ségolène a déjà gagné : contre les tenants du conservatisme frileux, contre les misogynes des deux sexes (oui, hélas !), contre la jalousie, les jospinistes aigris, les fabiusiens en embuscade, les détenteurs de la pensée unique, les soudards de café du commerce, les casseurs d'"intellos", les intégristes de toute nature, contre la bêtise et la médiocrité.
On aura beaucoup glosé sur sa voix "mal placée", "monocorde" : quels beaux arguments politiques !
Hier à Charléty, en une phrase courte venue du fond des âges et du fond du coeur, elle a jeté ses dernières forces dans la bataille.
A moins que, ce soir...
"Aimons nous les uns les autres", elle a dit.
Ca ne "marchera" jamais ?
La phrase lancée hier à Charléty par Ségolène hier, à Charléty, venue du plus profond de sa culture, presque comme un lapsus finalement assumé, a été suivie d'un bref silence interloqué avant que ne surgisse l'immense clameur de cette foule immense, multi-ethnique, où les athées, les musulmans, les catholiques, les juifs, les agnostiques, les protestants, se fédéraient en ces quelques mots qu'on pourrait accoler à la devise de la République : Liberté Egalité Fraternité.
Même si, dimanche soir, comment nous le prédisent sondologues, journalogues, politologues et blogologues avisés, c'est le visage de son adversaire qui, à 20h s'affiche sur nos écrans, cette femme, qu'on aura vue longtemps en madone fabriquée par les médias, qui aura eu à repousser des assauts venus de tous côtés, aura réussi à rassembler sur son nom la moitié de la France.
Beaucoup de ceux qui, proches de moi, avouaient un vote "par défaut" et qui auront fait le déplacement à Charléty (et qui auront pu entrer !) ou ont suivi le discours à la télé, auront été touchés par la pugnacité, la force de conviction, la part d'utopie, des propos de la candidate.
Ségolène a déjà gagné : contre les tenants du conservatisme frileux, contre les misogynes des deux sexes (oui, hélas !), contre la jalousie, les jospinistes aigris, les fabiusiens en embuscade, les détenteurs de la pensée unique, les soudards de café du commerce, les casseurs d'"intellos", les intégristes de toute nature, contre la bêtise et la médiocrité.
On aura beaucoup glosé sur sa voix "mal placée", "monocorde" : quels beaux arguments politiques !
Hier à Charléty, en une phrase courte venue du fond des âges et du fond du coeur, elle a jeté ses dernières forces dans la bataille.
A moins que, ce soir...
"Aimons nous les uns les autres", elle a dit.
Ca ne "marchera" jamais ?
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