Rien de tel qu'une bonne petite affaire touchant au sport préféré des français pour faire oublier que malgré toutes les réunions de G4, G7, G8, G"plus on est de fous...", la récession (mot tabou) est bien là, avec ses corollaires que sont le chômage et la baisse de pouvoir d'achat.
Je disais hier combien j'approuvais Bayrou (qui a compris comment communiquer "à tiède") qui dénonce la manière dont nos gouvernants ont surmédiatisé l'affaire dite "des sifflets" jusqu'à cautionner les dérives racistes de l'inénarrable Bernard Laporte qui est hyper crédible en sous-ministre, reconnaissez-le.
Quand un sondage révèle (si tant est que les sondages "révèlent") que 80% des français se disent indignés par le sort fait à l'hymne national lors de ce match de football, c'est du nanan pour nos "communicants" de là-haut.
Non seulement ce jeu de balle au pied est l'opium du peuple idéal en "panem et circenses" indispensable à l'aveuglement des masses, mais les passions qu'il génère, bien manipulées, sont de nature à noyer tous les poissons qui crawlent dans les eaux troubles du capitalisme.
C'est pain-bénit donc que cette "affaire des sifflets".
Faute de fédérer une population autour des succès d'une équipe nationale (si, souvenez-vous, il y en eut !), on surfe sur ses aléas.
La réaction de nos "élites" promptes à flatter les plus bas instincts des foules, de nature à proquer l'hilarité (on annule un match dans un stade où se pressent 60.000 personnes) si on ne sentait pas la magouille qui les inspire, est plus que navrante, elle suscite l'écoeurement.
Le monsieur, là-haut sur la photo, "assume" des propos qui répondent à l'insulte par l'insulte.
Et qui croyez-vous qui tire les ficelles ?
Heureusement qu'il nous reste Mozart et ses "camarades de jeu".
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