Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

vendredi 1 février 2008

Maires grands.

Au premier plan, Walter Veltroni, Maire de Rome, la hantise de Berlusconi !

Les rédacteurs du journal de campagne de B. Delanoë m'ont demandé si je voulais bien rédiger un article de 5 à 10 lignes en soutien à l'équipe du Maire de Paris.
Voilà ce que je leur ai donné :

[Un temps d’avance pour Paris, j’y crois !
J’ai pu à maintes reprises apprécier la compétence et l’efficacité de Bertrand Delanoë et de son équipe depuis ce jour de 2001 où s’ouvrait, selon le slogan de l’époque, une « nouvelle ère » pour Paris. Le « saltimbanque » que je suis peut aussi être un citoyen vigilant en droit d’exiger l’application des promesses électorales : élues sur un programme, les listes Delanoë de 2001 l’ont appliqué avec un sérieux et une compétence que ses adversaires, dans la campagne qui commence, auront bien du mal à mettre en cause. Dans un 18ème arrondissement où je réside depuis près de 20 ans, j’ai eu tout loisir d’apprécier une majorité municipale qui se consacre au bien public dans un esprit de transparence et d’honnêteté qui devrait partout être la règle. Je soutiens sans restriction les listes de Bertrand Delanoë : derrière un Maire de Paris qui a su donner au mot « politique » toute sa valeur, ces femmes et ces hommes font honneur à la plus belle ville de monde. Derrière ce « temps d’avance », il y a autre chose qu’un slogan électoral : je ne doute pas que les parisiens, dans une immense majorité, voudront accompagner le mouvement irrésistible qui se met en marche. En avant !]

Rien n'est plus difficile que de faire court quand on est enthousiaste, et je le suis de nature.
J'aurais voulu ajouter combien Delanoë est apprécié également à l'extérieur, ce que j'ai pu vérifier lors de mes séjours à Venise ou à Rome où j'ai conversé avec des personnes cultivées et aimables : ainsi ce "professore" renommé de l'Accademia rencontré dans une "tavola calda" non loin de l'illustre grande école d'art de la Cité des Doges ou ce simple serveur de trattoria romaine, sidéré qu'on ait pu élire "qui vous savez" à la présidence.
Les romains savent ce qu'est un "grand" Maire avec Walter Veltroni, écrivain et journaliste qui est aussi l'homme de gauche le plus redouté par Berlusconi (j'ai failli écrire "Berluscozy !").

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