Je n'aime guère commenter les sondages, même quand ils me font plaisir.
Je déroge à la règle aujourd'hui car, cette fois, ils convergent tous, nous démontrant la chute de la côte de confiance de l'homme que les français ont placé à leur tête en 2007.
Je ne m'en réjouirai pas, car nous sommes tous les victimes collatérales de la politique incohérente édictée par le personnage à un gouvernement au garde à vous.
Les voiles de fumée tendus à répétition par les artifices "people" s'est enfin déchiré, laissant voir l'incapacité à gouverner autrement que par effets d'annonce.
Politiquement, il est très facile aujourd'hui de contrer les partisans du roitelet en exercice.
Il suffit de poser cette question toute simple : qu'a-t-il fait ?
Ce qui est grave, je me répète sans doute, c'est la dévalorisation de la fonction présidentielle : en apparaissant comme une vulgaire starlette pour presse en strass, le "chef de l'état" (comme le terme lui sied mal !) va décrédibiliser le job, ne va plus apparaître comme un soutien, une référence, comme celui qui doit rassurer en cas de crise, que l'on soit de son bord ou non.
Une nation dont le moral est en berne a besoin pour retrouver l'espoir de quelqu'un qui tienne la barre avec fermeté, d'un homme d'état tout simplement.
Il est certes à prévoir que les municipales seront prétexte à une cinglante raclée électorale.
Mais n'oublions pas que nous devrons tenir pendant plus de quatre ans sous la simili-gouvernance de ce président pour rire.
Mais voilà, on ne rit plus.
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