Vincent Josse, en duplex de Cholet, s’adresse à Nicolas Demorand : « vous voulez savoir quoi ? ».
Puis, à un invité, un peu plus tard : « comment on fait ? ».
A ce train là, il ne sera pas nécessaire d’attendre bien longtemps avant d’entendre des « quoi on fait ? ».
Je me demande pourquoi les journalistes de l’audiovisuel tiennent absolument à imiter le langage de Son Enflure.
Laquelle, dans la riante Sartrouville, faisait tout récemment une jolie leçon de morale à des « jeunes » d’évidence triés sur le volet qui feraient mieux de « se lever le matin » avec les moulinets habituels.
On attend de Son Excellence un petit mot de sollicitude pour ce prof de Lille qui vient de se faire tabasser par un élève, avec une phrase bien torchée, du genre « faut reconnaître que les profs sont là où les policiers et les pompiers ne vont plus (pardon : « vont plus ») ».
On attend.
Olivier Mag m’a fait passer hier un document sonore que j’aimerais pouvoir insérer ici (si un féru d’informatique me lit…) : il s’agit d’une chronique de Didier Porte dans l’émission de Stéphane Bern (qui, a la radio, est supportable) diffusée en fin de matinée.
Porte y relate l’émission de Michel Drucker de dimanche dernier dont l’invitée était une certaine Laetitia Hallyday, dont le seul mérite dans la vie est d’être l’épouse du chanteur français, euh belge, enfin je veux dire suisse.
Dans sa chronique, Porte, déchaîné, nous narre par le menu les moments forts en mode lacrymal de cette émission à classer dans les annales de la télévision.
Vous savoir quoi ?
Moi y’en a bien kiffer France Inter des fois.
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