Libération* compile aujourd'hui la presse étrangère à "son" sujet.
D'abord présenté par les médias de la planète comme un chef d'état novateur, réformateur, promoteur d'un nouveau style, notre présidounet est devenu quasiment la risée des éditorialistes du monde entier !
Ce que je dénonce depuis des mois dans cette gazette à la diffusion modeste est aujourd'hui le pain quotidien des rédacteurs les plus sérieux : à savoir qu'hormis les aventures sentimentales, le goût du luxe affiché et une manière de s'exprimer plus proche de celle de Cauet que du verbe mitterrandien, on est bien en mal de commenter une ligne politique cohérente chez le drôle de mec que les français ont élu en mai 2007.
En Inde, où sa visite se voulait éminemment "politique", notre vrp n'aura arraché que de maigres contrats qui le feraient virer de n'importe laquelle des multinationales dirigée par l'un de ses potes.
Faut-il revenir sur la pitoyable visite de Khadafi, sur la vanité (au sens exact) du voyage en Arabie Saoudite, sur le peu de résultat du séjour chinois ?
Le bonhomme, tout au plus, donne à l'expression "assoiffé de pouvoir" toute sa signification : tout heureux de jouer dans la cour des grands de ce monde, le bambin évolue dans le concert des nations, jouissant en permanence d'être arrivé si haut.
Au Caveau de la République, quand, en septembre dernier, l'humour de résistance de Paul Adam ou de Lobo et Mie était plutôt fraîchement accueilli, on sent à quel point, depuis quelques semaines, les attaques à l'encontre du personnage font mouche à tout coup.
Le retour au pouvoir prévisible, en Italie, du redoutable Berlusconi, va, certes, donner du grain à moudre à nos chansonniers tant le tandem Nico-Silvio risque de nous donner dans les mois à venir un spectacle cocasse mais glaçant néanmoins.
A son "Sarko Circus", Paulo pourra ajouter deux clowns : Berluscozy et Sarkoni.
On est loin d'Indiana Jones.
*Lire Pourquoi il agace la planète et articles adjacents.
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