[...]les journalistes de la télé n’ont rien entendu. Aucune raison de s’en étonner : combien achètent quotidiennement eux-mêmes du pain, des fruits ou du poisson ? Quand ils disent «pouvoir d’achat», c’est comme s’ils parlaient une langue étrangère, dans une ville inconnue, leur manuel de conversation sous le bras. Quand, interrogeant un puissant sur un plateau, ils se glissent dans la peau de la ménagère pour soupirer sur le coût du panier, c’est comme s’ils passaient une audition dans un cours de théâtre.[...]
Daniel Schneidermann, hier : clic
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