Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mercredi 9 janvier 2008

Un peu de tout.

Insupportable de fatuité, arrogant, vulgaire, suffisant, le président actuel use d'une habile rhétorique dont les ficelles sont analysées ici.
Faut-il revenir sur cette conférence de presse en décalque de meeting électoral ?
Pas moi, pas ici, pas maintenant.
Sinon pour dire qu'au moins Chirac nous faisait rire au détour d'une phrase.
Ici, on a froid dans le dos en permanence.

Pour revenir au verbe présidentiel, cette intervention de lecteur dans Libé m'a amusé :
"Hyperplouc.
M'sieur Joffrin, la prochaine fois, ne dites "Monsieur le Président" mais "M'sieur l'président".
Ça c'est moderne, m'sieur Joffrin."
Car n'en déplaise à certains, c'est bien Joffrin qui, hier, posa la question en crime de lèse-majesté qui fit sortir le roitelet de ses gonds (voir avec document sonore) et oui, à côté de l'Huma exsangue, il y a bien dans ce pays un quotidien d'opposition.


Sinon, il faudra voir le film de Sean Penn "Into the wild" avec Emile Hirsch (photo), qui n'est pas le fils de Robert, qui sort aujourd'hui : parce que cette histoire (vraie) vaut, déjà sur le papier, le détour et que Penn, excellent acteur au demeurant, a déjà donné trois films de haut vol (The indian runner, Crossing guard et The pledge).

Le film français "Le tueur", de Cédric Anger, semble lui aussi valoir le déplacement.
Et puis, il y a deux acteurs formidables : Gilbert Melki et Grégoire Colin.
Pas des "stars", non, de vrais comédiens.

Tout ça vaut mieux que le "cinéma" présidentiel.

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