Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

vendredi 23 novembre 2007

Libération des otages et autres broutilles.

Cette modeste gazette a connu hier des records d'affluence (attention, tout est relatif : une trentaine de visiteurs différents le même jour, c'est pas encore le monde point fr !).
Regardant de plus près les statistiques, je constate que le gros des lecteurs est en France mais que j'ai un adepte en Malaisie (!), deux en Croatie (re !), un aux USA et qu'y jettent un oeil de temps en temps un quidam allemand et un suisse (mais celui-là, je le connais !).
Xiti, c'est devenu hyper précis : si j'en avais le temps et l'envie, je saurais qui a lu quoi, si le croate (que je salue) s'est intéressé à un billet d'humour ou à un article sur la conservation des sardines par le connétable breton (je planche sur le sujet mais j'ai tellement à vérifier avant publication que c'en est épuisant !).

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Usagers usés.

La grève des transports, c'est fini.
Elle aura eu un impact non négligeable sur ma forme physique et m'aura permis de m'attarder devant les vitrines des magasins spéciaux "mariage" du boulevard Magenta où l'on peut s'émerveiller des multiples possibilités de déguisements qui s'offrent au chaland désireux "d'en jeter" aux épousailles du cousin qu'on avait perdu de vue depuis l'enterrement de la grand-mère.
Mais je m'égare (de l'Est et du Nord, je les vis sur mon chemin de piéton ou de vélibiste à maintes reprises) : j'aurai eu tout loisir aussi de scruter à travers la vitre la réception de l'hôtel Magenta où, étudiant en musique, je descendais autrefois.
J'y cherche en vain le fantôme du patron de l'époque, me souviens que la moquette dans les chambres était bordeaux et usée comme tout le reste d'ailleurs et d'un séjour que j'y fis en amoureux (mais je ne dirai pas avec qui) lors d'une grève... des banques !

Cette grève donc se termine sans que, finalement, on ne comprenne pourquoi.
M'est avis qu'on ne nous dit pas tout ou alors j'ai laissé passer quelque information de la plus haute importance sur ce qui a permis de faire cesser le mouvement.
Parce que je ne peux concevoir que les vilains grévistes preneurs de citoyens en otage, se résignent à "rien", n'obtenant "rien", ont débrayé pour "rien".
Ou alors peut-être répétaient ils pour nous offrir de longues marches dans quelques semaines, après qu'ils auront réalisé à quel point on les a... promenés.

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Evidemment, comme chaque vendredi, vous ne manquerez pas de lire l'excellent Schneiderman, pourfendeur de l'église cathodique : clic.

Par ailleurs et dans le même Libé, on en apprend de belles sur la collusion Berlusconi/Rai (radio télé d'état italiennes) pendant le règne du "cavaliere" avec pour objectif, je cite, "d’orienter l’information en faveur du président du Conseil de l’époque".
C'est pas en France que ça arriverait.








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