Je maintiens contre vents et marées mon abonnement au Nouvel Observateur, essentiellement pour son supplément parisien et son "Télé Obs" fort bien fait qui enterre tous les Télé 7 Jours de l'univers, car il traite de cinéma, de radio, d'internet et aussi de télé(sans)vision.
Je me précipite chaque jeudi sur la dernière page où Jean-Claude Guillebaud tient chronique.
Chaque semaine, le talentueux journaliste-écrivain nous entretient de médias et plus particulièrement de radio.
Dans son dernier billet, numéro sorti jeudi 22 novembre, il nous dit à quel point "c'est la presse écrite qui fournit, chaque jour, l'essentiel de la matière première à l'audiovisuel".
De la radio aux émissions de Ruquier en passant par les blogs, ce sont les quotidiens et magazines divers qui servent essentiellement de source.
En dérivent les colportages divers de l'ordre du potin.
Et Guillebaud de citer Cavanna : "J'ai pas lu, j'ai pas vu, mais j' ai entendu causer."
Et de conclure son article par ces mots à méditer : "Quand la radio et la télévision sacrifient ainsi - parce que c'est commode et économique - à cet approximatif "rapportage" (au lieu du reportage), elles s'inscrivent dans la logique même de la rumeur dont chacun sait qu'elle contrevient au principe même de l'information."
Qu'ai-je fait d'autres, d'ailleurs, ici et maintenant, que de "rapporter" des propos sortis d'un contexte que je vous invite à aller voir par là ( cliquer dans la colonne de gauche sur "Version numérique de notre supplément TV", attendre la fin du chargement et voir p.66) : clic
Croiser pareille intelligence sur ses chemins, ça vaut bien quelques secondes de patience.
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