La parole est à la défense

En France aujourd'hui se déroulent les élections pour les conseils des prudhommes.
J'entendais à la TSF, ce matin, que les salariés votent de moins en moins pour élire leurs représentants à cette instance chargée de régler les conflits entre employeurs et employés .
Les atteintes répétées au droit du travail par la droite au pouvoir, ses perpétuelles remises en cause des progrès chèrement acquis au fil des luttes -faut-il énumérer ?- devraient en toute logique provoquer des montées de colère dans la "France qui se lève tôt".
Au lieu de ça, on sent une espèce de résignation sourde planer sur le pays : si ces élections subissent cette année la même désaffection, c'en sera une preuve supplémentaire.
Et le découragement pourrait s'emparer de ces sales "intellos" qui passent leur temps à vouloir défendre les classes laborieuses.
Malgré elles ?

On comprendra que je suis pour une adhésion massive aux partis politiques (avec un faible cotisation) et pour une force syndicale importante, nécessaires contre-pouvoirs en démocratie.

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Trois (sur cinq) des dangereux terroristes de Tarnac ont été relâchés.
La "comm'" gouvernementale véhiculée par Alliot-Marie n'était donc que l'écran de fumée que certains avaient dénoncé ?

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Ce sont les pages "faits divers" du Parisien et autres Nice Matin qui semblent guider la politique de nos apprentis-sorciers au pouvoir : un accident d'autocar, une agression par des mineurs, tout, n'importe quoi, et on nous pond des "mesures" et un projet de loi dans la foulée.
Jamais, dans l'histoire, on n'avait fait assaut d'autant de démagogie.
Je propose qu'on impose aux fabricants de congélateurs l'adjonction, à chaque modéle, d'un palpeur de bébés.
Ce n'est qu'un exemple.

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Pour paraphraser Eric Mie (http://blogs.myspace.com/ericmie), le projet de Rachida de mettre en taule les mineurs de 12 ans devrait faire la joie de tous les Emile Louis et même, allez, de beaucoup de pensionnaires majeurs de nos maisons d'arrêt.