Pendant que, par le fait du Prince, on gracie partiellement (?) un pote de Pasqua emprisonné pour corruption, le lynchage médiatique subi par Julien Dray au mépris du principe de la présomption d'innocence qui a déjà œuvré lors de l'arrestation des dangereux "terroristes" soupçonnés d'avoir saboté les voies ferrées, donne à réfléchir sur ce que devient la justice dans ce pays.
Ce qui interpelle surtout dans cette (présumée) affaire, c'est la réaction en quart de teinte de Martine Aubry devant ce déluge de supputations (qui suppute présume).
Je ne sais pas, c'est impossible de savoir avant le terme d'une instruction qui n'a pas commencé, si Dray est coupable dans cette affaire (présumée) qui, il faut se le rappeler, est d'ordre privé et ne met pas en cause le PS.
Mais un peu de solidarité avec un membre de ce parti, et non des moindres, serait d'une logique que personne ne songerait à dénoncer
Il est vrai que J. Dray n'a pas soutenu Mme Aubry lors de l'élection à sa fonction.
Cela n'a certainement rien à voir.
Tout cela pris en compte, j'ai le droit néanmoins de souligner que je n'éprouve pas de sympathie pour des personnes qui se disent "addict" à des montres-bracelet qui valent 20 000 euros.
Ce que je dis pour l'un valant pour l'autre, hein !
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