C'est à Marseille que l'on s'échange traditionnellement ces voeux de fin d'année dans la journée du 31, quand on sait qu'on ne reverra son interlocuteur qu'après minuit.
Se souhaiter "la bonne année" y est considéré comme porte-poisse.
On se contente donc de ce "bon bout d'an" rigolo en diable, l'accent phocéen le faisant sonner en "bon boudin", et je vous vois d'ici secoué des spasmes d'une hilarité inextinguible.
A Paris, où je lance toute la journée des "bon bout d'an !" à tous mes interlocuteurs, on doit me prendre pour un fada.
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