Le gouvernement français, par la voix d'un certain Novelli (chargé du "commerce", bien sûr) "se félicite" (avez-vous remarqué comme nos gouvernants passent leur temps à s'auto-féliciter ?) du résultat des élections russes dont la "clarté ouvre une période de stabilité" qui (lui) "semble importante pour les acteurs économiques".
Peu importe qui gouverne et comment : l'important, c'est les échanges commerciaux.
Dès l'annonce des résultats, le président français (Dieu déverse sur lui des océans de caviar beluga !) s'est saisi de son téléphone pour féliciter le grand démocrate Poutine.
La seule autre "personnalité" française qui ait félicité de vive-voix le despoutine est le négationniste fasciste Bruno Gollnish.
On se souviendra des propos tenus pas Shark(o) en avril, pendant la campagne électorale :
[- "Notre silence face aux 200 000 morts et aux 400 000 réfugiés des guerres de Tchétchénie n’est pas tenable."
- "Je veux dire également que ce n’est pas parce que la Chine et la Russie sont de très grandes puissances que l’on doit s’interdire de dénoncer les violations des droits de l’Homme qui y sont commises. De ce point de vue, sans vouloir m’ingérer dans les affaires intérieures de ce grand Etat, je dois dire que l’évolution de la Russie ces derniers temps est à mes yeux préoccupante."]
Après le voyage en Chine et le baise-main téléphonique à Poupou, ces effets de manche prennent aujourd'hui un relief saisissant.
Veuillez vomir dans la cuvette des wc, ça bouche le lavabo.
(On lira avec l'intérêt habituel, la chronique "no smoking" de Pierre Marcelle intitulée ce jour, je le découvre, juré : "Quelque chose en lui de Vladimir".)
C'est là : clic
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