Fait rarissime, j'ai regardé la télé, hier dimanche, à 1 heure de l'après-midi.
Laurence Ferrari, victime d'une rumeur qui lui prêtait une relation intime avec le président sous amphés, présentait une émission politique sur Canal Plus, cette chaîne autrefois intelligente et drôle (les Nuls, les Deschiens, De Caunes...).
(Il eût été amusant, c'est vrai, que l'homme du Fouquet's et des Rolex, roulât en Ferrari.)
Laurence Lamborghini, qui conclut ses émissions d'un "ciao !" des plus "up to date" (dans le sens de la médiocrité venue d'en haut) recevait hier un Maire de Paris en pleine forme, vif, incisif, inspiré, maîtrisant parfaitement ses dossiers (et pardon pour cette expression toute faite, pour un fois s'avérant pertinente, car il faut toujours un adjectif après le verbe "avérer", comme je le hurle depuis des lustres !).
Un reportage nous permettait de suivre Delanoë tout au long d'une journée-type de premier magistrat de la capitale.
Pour contrebalancer le ton d'un journaliste visiblement bluffé par l'énergie du Bertrand, on nous montrait aussi sa concurrente qui a dû y perdre (elle a bien besoin de ça !) quelques voix, tant il apparaissait que l'opposition systématique, voire la haine du "rival", étaient le seul moteur.
On croyait comprendre qu'au dernier moment, la minorité municipale dégainerait son Sarko :
super ! la victoire probable de Delanoë sera aussi un camouflet à N.S !
Ciao !
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