Toute un soirée sur France 2 (que j'ai enregistrée et vue à pas d'heure) consacrée à l'état de la gauche et menée par Arlette (Chabot, pas l'autre) qui, en conclusion, remercie Henri Guaino, l'éminence grise de "Sharko" d'avoir accepté l'invitation "seul contre tous" ; contre tous ces vilains gauchistes armés de leur couteau entre les dents en frémit-elle sans doute.
En "prime time" (première partie), il y a eu "Ségolène, le retour".
Ca semble être une surprise pour beaucoup, mais la dame du Poitou bouge encore : faut reconnaître que Mme Chabot (ne réglez pas le poste, c'est normal) pose les questions qu'on aimerait soumettre à l'ex-candidate.
Par exemple, on est satisfait d'entendre enfin une mise au point sur le SMIC à 1500 €, dont Ségo avait dit après coup qu'elle n'avait jamais cru à la mesure telle qu'elle figurait dans le projet socialiste, et que ses explications sont plausibles.
Cette première partie d'A vous de juger (si possible avec clairvoyance, mais on va vous aider) aura été une promotion de rêve pour le livre de Royal où celle-ci raconte la campagne, les coups fourrés, les prétendues "bourdes" (sur le nucléaire, par exemple, où, aujourd'hui, il est difficile de lui donner tort), les vraies erreurs, le lâchage des "éléphants" etc.
Ce que l'on retiendra de ce retour, c'est la combativité retrouvée.
Et que ceux qui la pensaient morte et enterrée se sont (une nouvelle fois !) réjouis un peu trop vite.
Dans le deuxième volet, je retiendrai l'échange final entre Besancenot (pas rasé, c'est la suprême élégance du temps) et Julien Dray, qui ne fait que confirmer ce que je dis souvent ici sur les rapports entre la gauche "de gouvernement" et celle qui refuse la responsabilité du pouvoir (dont Ségolène avait reconnu l'utilité auparavant mais avait stigmatisé cette attitude archaïque).
Mais à quoi bon ressasser : je le disais encore avant-hier sur un autre sujet, il n'est pire sourd...
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