Mariani, député du Vaucluse, s'est toujours distingué par ses positions ultra-droitières.
Il fut l'un des anti-pacs les plus acharnés, il est (forcément) anti-avortement et s'était rendu célèbre par la bataille qu'il mena contre les "free parties", prônant notamment la confiscation du matériel son à défaut de pouvoir mettre tous ces jeunes forcément drogués dans des camps de rééducation.
On ne s'étonnera pas que ce soit ce sympathique élu UMP qui soit à l'origine de l'amendement "adn" actuellement examiné par le sénat.
Ce qui est plus surprenant, c'est que les "vieux croûtons" de la haute assemblée ruent dans les brancards : même le sénateur Pasqua tempête en héritier de la résistance contre un procédé qu'il assimile aux théories nazies, rien que ça !
Si l'amendement est justement "retoqué" (nouveau mot à la mode chez les journalistes), on le devra donc à une alliance entre progressistes et caciques réacs pour une fois bien inspirés.
Si les investigations à partir de l'adn représentent un réel progrès en matière de recherche criminelle (pour retrouver le voleur d'un scooter, c'est super aussi !) on pourra s'inquiéter fort justement des dérives dont cet amendement scélérat est un exemple édifiant.
Qu'Hortefeux, exécuteur des basses œuvres de qui vous savez soit désavoué serait une preuve que ce pays n'est pas encore devenu tout à fait dingue.
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