Dans la salle "Glenn Gould", à l'Atelier Musical, j'ai apposé une affichette qui proclame :
"La grande musique, c'est pas plus grand que le trou d'une oreille."
La phrase n'est pas de moi : je l'ai relevée dans la rue, tagguée sur un mur de la capitale.
Au hasard d'une conversation, un élève me disait l'incompréhension que suscitait, chez ses copains, le fait qu'il écoute, chez lui ou sur son baladeur, de la musique "classique" et que, devant cette incompréhension, il préférait garder cette passion en son jardin secret.
Il avait l'impression de passer soit pour un frimeur, soit pour un "ovni".
Voilà donc où nous en sommes, et je lui conseillerai de citer la phrase graffitée de l'affiche.
Nous convînmes néanmoins que l'interprétation d'un Mozart ou d'un Chopin était un outil de séduction imparable.
Il y a donc encore des "jeunes filles en fleurs" pour apprécier le jeu des "pianistes-ovni" !
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