Je n'aime plus, je déteste, je hais, j'exècre, je vomis Besame Mucho.
Cette jolie chanson d'amérique latine me poursuit en cauchemar persistant dans le métro, au café, à Venise en terrasse, à Rome sous le Circo Massimo, à l'accordéon, à la guitare, au saxo, au violon, au pipeau, à la scie musicale, au cornet à pistons et, à l'instant même sous ma fenêtre, à l'orgue de barbarie (!).
Et je revois le sourire béat d'un de mes proches qui, l'entendant un jour alors que je me recroquevillai sur mon siège, s'exclama, extatique : "Aaaaaaaaaaaah ! Besame Mucho !".
Tiens, pour éviter ça, je suis capable d'écouter en entier le Boléro de Ravel.
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