L'arrivée du téléphone portable et de tous les "services" dérivés est l'un des phénomènes majeurs de la société du 21ème siècle.
De très sérieuses -et, apparemment intéressantes- études sur notre relation à l'objet sont publiées, dont l'une, signalée ce matin par Libé : http://www.liberation.fr/vous/279653.FR.php
Détestant les longues conversations téléphoniques depuis toujours, j'ai un rapport parcimonieux avec l'instrument, très pratique cependant, je ne le nierai pas.
Je n'aime pas non plus être sollicité pour autre chose qu'une urgence quand je me déplace en ville, préférant rappeler en environnement plus favorable à mon goût.
Je fais partie de ceux qui concluent rapidement une conversation par "je te rappelle", ce que j'oublie fréquemment de faire.
Il m'arrive souvent aussi d'oublier l'instrument chez moi, ce qui peut faire penser à l'appelant confronté aux 5 sonneries précédant le message de la boite vocale que je n'ai pas voulu lui répondre.
A contrario, si je veux ignorer un appel en le dirigeant vers le répondeur après une ou deux sonneries, je culpabilise ensuite, me trouvant impoli.
Il me semble évident que cet objet est éminemment révélateur de nos personnalités.
3 commentaires:
je ne t'appelerai plus jamais !
Et d'un !
mais je t'enverrai des fax
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