Le "travailler plus pour gagner plus" fait des ravages dans les cerveaux les plus fragiles : les salariés de Conforama voudraient pouvoir vendre leurs meubles merdiques -que celui qui n'a jamais éclaté d'un coup de tournevis malencontreux une planche en "agglo" pourri me jette le premier boulon- le dimanche et, tant qu'on y est, Hanoucca, Ramadam, 14 juillet etc.
On avait dit que (sans doute ces salauds de socialistes) y'aurait des dérogations pour les produits dits "culturels", bouquins, musique enregistrée et Taxi 9 en dévédé, et pis c'est tout.
Puis on a étendu aux commerces situés dans les zones touristiques.
Vu que la loi sur les heures sup' s'accouche en mode cafouillage (même Le Parisien l'affirme !), ces andouilles viennent de perdre un dimanche à manifester alors qu'il eût été beaucoup plus sympa d'aller en forêt ou de faire un tour aux "puces", pour voir comment un vrai meuble est fabriqué.
Je serais assez d'accord pour que s'ouvrent toutes les boutiques de France le dimanche, à condition d'y employer les étudiants qui n'ont pas de quoi se loger tant les loyers sont rhédibitoires, des précaires, des "fin de droit" (y'a du monde !).
Bref, je serais d'accord pour un partage du temps de travail (et non de cerveau) disponible.
A l'ère du "moi, moi, moi" dont le nouveau régime se veut la synthèse, je sens mon hémisphère gauche se dilater furieusement.
Cet hiver, Décathlon va exploser son chiffre de vente de tentes pou s.d.f.
On ira les voir le dimanche.
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