Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

vendredi 7 septembre 2007

Vacances romaines.


"Adoration de la vierge", détail.


Me voici donc revenu de Rome où j'ai effectué un séjour en mode païen, évitant soigneusement chapelles, églises, basiliques, monastères, cloîtres, tous édifices érigés à profusion dans la capitale de la chrétienté.
Qui fut aussi celle de dieux hyper-mega-over sympa comme Neptune, Apollon et autres idoles satyriconesques.
Lors d'un bref premier séjour, j'étais tout de même allé voir à quoi ressemble la Place Saint Pierre (sans Miquelon) et la Chapelle Sixtine où Michel Ange Buaonarotti glissa, en un plafond très médiatisé depuis, quelques figures peu conventionnelles en regard des canons en vigueur dans la Rome papale de l'époque.
Le pape Jules II, guerrier vachement sympa quand il est incarné par Rex Harrison dans "L'extase et l'agonie" de Carol Reed, avait fini par accepter les délires de l'artiste qui en profita aussi pour visiter le Rome by night, se livrant à maintes beuveries en compagnie de gourgandines mais aussi de gourgandins car il n'était pas regardant sur l'origine de la chair humaine qui partageait sa couche.

Bref, c'est la Rome d'un autre Jules (César étant son nom de famille) qui m'intéressait : celle du forum où j'ai cru voir Marc Antoine-Marlon Brando me faire signe l'autre soir, mais j'avais un peu abusé de la "grappa" locale.
Les appareils photo numériques faisant dorénavant de chacun de nous un artiste en puissance, j'ai bien sûr voulu imprimer ce que mon regard, à chaque pas ou presque, embrassait... d'impressionnant.
J'éviterai ici de vous infliger les clichés en mode "carte postale" (j'en fis, pourtant !) qui abondent sur les blogs et notamment sur celui de Ryan, le fils de madame Michu.

Mais je vous ferai part de mes impressions (encore !) sur une ville qui, comment vous le dire, est toute entière vouée à la beauté.

J'essaie de me concentrer malgré le tintamarre dont j'ai déjà marre qui tonitrue du collège technique d'en face où les cours ont repris : c'est fou ce que les élèves (pas du tout le genre qui fréquente Janson de Sailly) passent leur temps sur le trottoir où, en cette société où tout devient finalement inaudible, les vociférations tiennent lieu de douce conversations.

C'était une parenthèse.

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