Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

vendredi 7 septembre 2007

Rome. Le plus important : la bouffe !


Sans mentir, tous les vingt mètres, vous trouverez à Rome de quoi vous sustenter, car en plus des trattorie, ristorante et autres pizzerie, chaque bar ou "caffe" dispose d'un vaste choix de sandwiches, tramezzi et autres panini.
Vous verrez dans ces établissements, tout au long de la journée, des romains debout au comptoir ingurgitant ces spécialités souvent de bonne facture (qui n'est d'ailleurs pas lourde).
Il y a aussi des "forni" (fours) où on vous découpe des pizze à la taille (alla taglia) souhaitée.
A celui du "Campo dei fiori" j'ai acheté 2€75 (oui, je suis précis), un pizza inoubliable.
Les pâtes sont, bien sûr, le plat le plus consommé ici : les "carbonara" (spaghetti ou penne) étant la spécialité locale, qui n'ont rien de commun avec ce qu'on nous sert en France, et dont je m'évertue à percer le secret.
A mon avis, les italiens les préparent sans crème (sont pas normands, hein ?!), avec des jaunes d'oeuf et du "pecorino romano" .
De même, la "Saltimbocca" que nos cuistots français ont transformé en "escalope cordon bleu" à l'italienne (prétendûment) est toute en simplicité : fines tranches de veau, réduction au meilleur vin blanc (ou au Marsala) et, indispensable, de la sauge fraîche, e basta !
Le repas le plus délicieux que j'ai fait fut peu coûteux et fort goûteux : bruschetta (roquette et bresaola) de bonne taille, énorme plat de spaghetti carbonara que j'arrosai de vin rouge de table, excellent, et d'eau gazeuse (acqua frizzante) Ferrarelle.
Avec l'espresso, il m'en coûta 14,10 €, car à Rome, en cherchant... on trouve.

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