Son septennat fut marqué par des initiatives vachement modernistes, comme des dîners chez les français "de base" pour montrer qu'il était à l'écoute du petit peuple, le ralentissement du tempo de la Marseillaise, la présentation de voeux aux français en compagnie de son Anémone d'épouse pour faire genre "Kennedy", ou la remontée d'une partie des Champs Elysées à pied lors des cérémonies officielles.
On lui doit cependant la majorité à 18 ans qui permit à de jeunes ingrats de voter en 1981 pour le mettre dehors.
L'affaire des diamants de l'empereur-dictateur Bokassa fut en partie à l'origine de sa chute.
Exécution capitale "made in France"
L'autre soir, le service public lui déroulait le tapis rouge pour une émission quelque peu hagiographique.
Au cours de celle-ci, le vieux Giscard (85 ans aux fraises) affirmait sans faillir son opposition à l'abolition de la peine de mort, affirmant le côté "dissuasif" (vachement !) de la guillotine.
Pour faire bon poids, l'homme nous disait qu'il ne regrettait en rien d'avoir refusé la grâce de Christian Ranucci, l'un des derniers condamnés à mort de la République, dont on rappellera tout de même qu'il fut permis de douter de la culpabilité !
Et tout ça les yeux dans les yeux.
Comme quoi, alors qu'on pourrait penser que l'âge mène à la sagesse, quand on est con on le reste.
Je n'insère pas sa photo, ne voulant gâcher votre journée.
Christian Ranucci lors de son procès
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