Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

samedi 23 octobre 2010

Automneries (d'Icule)

Je ne comprends pas pourquoi les fabricants d'huile d'olive la mettent dans des bouteilles en verre.
Je n'ai rien contre les bouteilles en verre, bien au contraire : pour les boissons gazeuses, par exemple, il m'est apparu qu'elles s'y conservaient bien mieux que dans les contenants en matière plastique.
De plus, il m'apparaît (ou est-ce purement psychologique ?) que les eaux minérales gazeuses n'ont pas le même goût dès lors qu'elles sont contenues dans du plastoc.
Je pense notamment à la Badoit et à la San Pellegrino dans lesquelles je trouve un arrière-goût de pétrole, bien que, je l'avoue, je n'aie jamais eu l'occasion de goûter à l'or noir.
Pour revenir à l'huile d'olive, car je sens que le suspense est insoutenable (un suspense est toujours insoutenable), il est de notoriété publique que l'huile doit être conservée à l'abri de la lumière.
Vous me rétorquerez que je n'ai qu'à mettre ma bouteille dans un placard et tu vas pas nous gonfler avec ça.
Alors là, pardon : la bouteille d'huile est restée combien de temps, à la lumière des néons (du gaz !) sur les rayons de l'épicerie, hein ?
D'autre part, j'ai un besoin vital d'avoir ma bouteille d'huile d'olive extra-vierge-première pression à froid à portée de mains, car, personnellement, j'en utilise en quantités non négligeables.
J'ai fort heureusement conservé un bidon en fer de la maison Alziari, artisans niçois mais excellents au demeurant, dans lequel je transvase immédiatement mon breuvage en rentrant du marché.
C'est toujours ça de gagné.

Parce que c'est vous, je vous offre telle quelle une dépêche parue hier à l'aube sur le très joli site du Figaro :

[Jean Sarkozy a su ce matin qu'il avait obtenu sa deuxième année de droit avec mention et 13,34 de moyenne. Le fils du chef de l'Etat, qui entame donc sa troisième année, a choisi de suivre un régime universitaire "aménagé" à la Sorbonne. Accordé à ceux qui en font la demande, souvent du fait de leurs activités professionnelles, il permet de passer les examens sans avoir à suivre les cours.]

Outre que la nouvelle a la haute importance que vous consentirez à lui donner, je m'interroge sur la réussite de ce talentueux étudiant, sachant que les résultats obtenus en octobre sont ceux des sessions de rattrapage de septembre destinés à "valider" une année.
D'autre part, les étudiants qui me lisent seront gentils de m'indiquer si l'on peut y obtenir une "mention".
La bonne nouvelle, finalement, pour ceux de mes lecteurs qui étudient en Sorbonne (j'en connais au moins trois), c'est qu'ils ne risquent pas d'y croiser le "fils de", dispensé d'y suivre les cours.

Notre époque est passionnante.

Mon huile favorite.
A Paris, pour s'en procurer, il faut aller chez les riches, au Bon Marché par exemple.

2 commentaires:

Kynseker a dit…

1) A propos de l'huile: nous produisons dans la famille notre propre huile d'olive depuis des générations et si on la conserve en bouteilles à l'abri de la lumière, en cuisine c'est dans un bidon venu tout droit de Salerno qu'on la garde (offert gracieusement par mon colocataire italien à Prague).

2) A propos de JS: il est possible d'avoir une mention en seconde année. A 13 de moyenne, c'est un petit AB que notre illustrissime étudiant a obtenu. Rien de glorieux.

Silvano a dit…

Un autre étudiant m'envoie par mail cette explication :
[C'est un mode de contrôle différent. On ne passe pas des "contrôles continus" durant l'année (pas de petits tests") On ne passe que le partiel de fin de semestre (à Paris I, un écrit et un oral).
Néanmoins si il exerce une activité professionnelle et qu'il ne peut pas aller à tous les cours, c'est tout à fait logique qu'il soit inscrit dans ce mode d'examen.
Je suis inscrit en contrôle terminal par exemple.
PAR CONTRE on est sérieusement invité à se rendre en cours. La seule chose qui change c'est que le prof ne fait pas l'appel.]