Au vu de la bande annonce, de la "promo" télé avec tambours et trompettes, du synopsis, de la distribution ("casting" en anglais), j'ai jugé urgent d'attendre la sortie DVD.
L'engouement autour du sieur Guillaume n'a rien d'étonnant; je le voyais l'autre soir au journal de France 2 : la France s'est trouvée un gendre/beau-frère idéal en la personne de cet acteur-cinéaste dont je ne me souviens pas qu'il m'ait un jour bouleversé, même si je trouve qu'il "joue bien" comme on dit dans les chaumières.
Mais on entend dire la même chose de Jean Reno, entre autres, et ça peut laisser perplexe.
Je suis beaucoup plus bluffé par le jeu d'un Romain Duris dont je viens de voir cet "Arnacoeur" qui est l'un des grands succès du cinéma français de ces derniers mois (près de 4 millions d'entrées).
De "Gadjo Dilo" (97) au "Persécution" de Chéreau (2009), Duris mène la plus exemplaire des carrières : prises de risque, remises en questions, choix des scénarii, il fait montre d'une palette dont on n'a pas encore vu toutes les couleurs.
Dans L'Arnacoeur, notre Romain révèle un tempérament comique inattendu dans une comédie qui est "la" bonne surprise de l'année.
On salive, on trépigne, on l'attend dans "L'homme qui voulait vivre sa vie" (sortie le 3 novembre).
On a confiance en lui; on sait qu'il n'a pas besoin de hanter les "talk-show" médiatiques pour nous donner envie d'aller le retrouver; on l'aime.
Il y a 13 ans déjà : Gadjo Dilo
Hier, l'Arnacoeur
La semaine prochaine sur nos écrans
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