Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

jeudi 5 février 2009

Révélation


Le grand pianiste, décédé en 2000, donne ici une vision de Bach lumineuse, à cent lieues d'un Gould ou d'un Tharaud*, à travers des enregistrements qu'il gardait par devers lui.
Son Bach est vif, sonore, jamais compassé : on y entend un Concerto Italien magnifié, des Suites Anglaises en renaissance, une Toccata en do mineur revisitée et un Capriccio en si b majeur d'une rare modernité.
En fin d'album, enregistrés lors d'un bis en récital, un Prélude et Fugue de Gulda himself où le maître révèle qu'il est aussi un jazzman de haut vol.
Une perle.

En prime, boîtier classieux avec (enfin !) un ingénieux système d'insertion du livret qui évite les accidents habituels qui énervent.

* Que je ne renie pas : chacun est digne d'intérêt, et finalement complémentaire.

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