Nous avons tous un jour ou l'autre été victimes de cet objet retors, le cintre de pressing.
En fil de fer de mauvaise qualité -on casse le haut de l'objet en un tournemain-, cette chose immonde vous veut du mal : non content d'imprimer sa marque disgracieuse à vos chemises et t'shirts les plus précieux, le cintre de pressing (ou, pour les puristes, "de teinturier") est particulièrement nocif quand, accompagné de congénères en nombre, il niche sur les tringles de nos dressings (ou, pour les puristes, placards à vêtements).
Là, ces saletés s'emmêlent inextricablement, vous griffent puis renoncent et tombent au fond du meuble en question, histoire de vous filer un tour de rein quand vous voulez les récupérer.
Le cintre de teinturier (ou, pour les décérébrés anglosaxonnisés, "de pressing") doît être jeté sans pitié au retour de la teinturerie.
Attention, avant de mettre cette saloperie à la poubelle (de quelle couleur, au fait ?), n'oubliez pas d'enlever le vêtement qu'il supporte.
Si vous oubliez, je ne veux pas vous insulter, mais consultez tout de suite !
J'entends d'ici les pingres de service grinçant des dents bruyamment à l'idée de se séparer d'un objet qu'ils pensent gratuit, sur le mode "c'est toujours ça de pris".
A ceux-là je dis : n'ayez aucun remord, le coût du cintre a été savamment intégré par ceux qui ont calculé le prix de revient du service de nettoyage, la marge bénéficiaire et tout le tintouin.
Vous voyez : pas de quartier !
Nota à 19:46 : selon un jeune lecteur vigilant, je me serais inspiré d'un sketch de Desproges : ce à quoi j'ai répondu en commentaires (ci-dessous).
Et bon weekend ; j'ai assez posté cette semaine.
2 commentaires:
Ton article ne serait-il pas légèrement inspiré d'un célèbre sketch du regretté Pierre Desproges ?
Totalement involontaire : je connaissais "l'emballage de vache qui rit", mais pas le cintre de teinturier.
En revanche, je sais l'aversion qu'éprouve Jacques Dutronc envers l'objet en question.
Et ça, ça m'a sans doute inspiré.
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