Longtemps j'ai cru qu'il n'était qu'un compagnon de route de Mozart, un pré-beethovénien destiné aux exégètes.
C'est une œuvre gigantesque que nous a laissé "papa Haydn".
A l'inverse d'un Mozart ou d'un Schubert, il ne nous pas fait le sale coup de mourir trop jeune : il a donc légué à l'humanité (si peu reconnaissante !) une pléthore de symphonies, de la musique sacrée, de la musique de chambre et une œuvre pour piano toute en subtilité.
Ce matin, désœuvré, attendant un élève qui ne venait pas, j'ai mis sur le piano la partition de cette sonate qu'on écoutera ci-dessous (1er mvmt) sous les phalanges de Fazil Say.
Déchiffrant tout d'abord, puis jouant, j'ai vécu un moment rare.
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