Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
samedi 7 juin 2008
Personne n'est parfait.
Il y eut hier soir sur France 3 un passionnant document tel qu'on n'en verra plus quand le bizness aura eu raison de la télévision publique, à savoir pas plus tard qu'avant hier.
Ce film avait pour sujet l'exil des gens de cinéma allemands lors de l'arrivée des nazis au pouvoir dans les années 30.
Juifs ou simplement opposants politiques, ils suivirent Marlène Dietrich de l'autre côté de l'Atlantique pour avoir la liberté d'exercer leur talent.
Musiciens (Waxman, celui de "A place in the sun", c'est le cas de le dire !), scénaristes, réalisateurs (Fritz Lang, rien que ça !), ils apportèrent au cinéma américain un ton nouveau qui en constituerait l'essentiel en son "âge d'or".
Parmi eux, d'abord scénariste puis "director" se trouvait un certain Billy Wilder qui allait signer quelques uns des chefs d'œuvre du 7ème art : "Assurance sur la mort", "Boulevard du crépuscule" ou "La garçonnière" sont en bonne place dans ma vidéothèque, que l'on aime à revoir comme on relit un livre aimé.
Dans la comédie Wilder fit merveille et c'était un bonheur de voir, mardi dernier, un membre éminent de la jeune génération plié de rire devant la leçon de burlesque administrée par le trio Lemmon-Monroë-Curtis de "Some like it hot"
(Certains l'aiment chaud).
Moi, pour la trentième fois peut-être, je pleurais de rire, gamin aussi comme au premier jour.
Ptdr, lol, et mieux encore !
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