Le foot, ce n'est guère ma tasse de café.
Pourtant, hier, où, pour faire plaisir à ces voisins qui vont déménager et que j'aime bien, j'accédais au désir du gamin de voir le match sur grand écran, je n'ai guère eu besoin d'une science footballistique particulière pour comprendre, passé le premier quart d'heure, qu'il en resterait 5 très mauvais à subir pour l'équipe de France.
Une ambiance lourde s'abattit autour de moi, aucune clameur ne vint jamais de la rue comme par le passé, il y a si longtemps déjà.
Car, même si je ne suis guère "foot", j'avoue qu'autrefois, quand les "bleus" vivaient une sorte de période miraculeuse, même si je m'occupais à autre chose, j'aimais entendre ces hurlements provenant des troquets environnants.
On rapproche souvent le sport de la politique, et Chirac sut parfaitement tirer parti des "trois glorieuses" du football français.
J'imagine avec émotion le désarroi de l'actuel président, impopulaire, dont un beau parcours des joueurs français aurait bien arrangé les affaires.
Mais "quand ça veut pas...", et dans un pays qui vit actuellement une période de découragement, de désenchantement, ces lourdes défaites viennent sonner, comme un glas symbolique, la fin des illusions.
Après "les yeux dans les bleus", le nez dans le blue's.
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