Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mardi 10 juin 2008

De choses et d'autres...

Je réalise que ce titre fait "magazine des années 60" : j'aurais pu intituler aussi "en passant', ou "de ci, de là" pour faire encore plus vieillot.

Résolution : acheter un tapis chez Décasport pour faire des abdos et des pompes !
Je vous vois d'ici (ceux qui me connaissent bien), pliés de rire devant votre écran.
Le tapis coûtant 7 euros chez Gothlon, je peux faire un effort.

Les Guignols rendent-ils service au cinéma français en brocardant systématiquement les titres des films produits ici ?
Certes non, mais il est vrai que la banalité de certains intitulés laisse pantois.
Peut-être faudrait-il donner des titres en anglais pour faire croire que ?
J'ai vu hier "Pars vite et reviens tard" (!) de Régis Wargnier : il faut évidemment avoir vu le film pour comprendre ce titre qui, sorti du contexte, frise le ridicule.
Le film pourrait être américain, finalement, avec ce scénario très "frissons" où la peste, noire s'il vous plaît, rode autour de Paris, entre "Da Vinci code" et "Maigret" (pour la "french touch").
Ca se laisse voir sans ennui mais avec un perpétuel sourire aux lèvres, ce qui n'est sans doute pas le but recherché.
Bref, on oublie bien vite.
D'autant que le lundi, sur France 4, on rediffuse "Cinéma Cinémas" et que, hier soir, on y interviewait le génial Jack Lemmon qui nous contait notamment le tournage de "Certains l'aiment chaud".
Pas triste.

Demain, incursion à la Fnac où je dois acheter un cadeau pour remercier un partenaire de l'Atelier.
Le piège est tendu, puisque sort précisément le 11, le DVD du "Jardin des Finzi Contini", que je n'ai toujours pas le coffret "Douglas Sirk", que Lemmon est brillant (comme d'habitude) dans un western de Delmer Daves qui s'appelle tout simplement "Cow Boy" et que Vivaldi vient de sortir un nouveau disque (oui, des inédits, parait-il !).

Ce soir, séance du SylPalacE avec mon de-plus-en-plus-cinéphile camarade du mardi soir.
Au programme, le film de James Gray "La nuit nous appartient" qui est, dit-on, un petit chef d'oeuvre.
Gray avait signé autrefois un "Little Odessa" formidable.

Le soleil inonde la capitale aujourd'hui.
J'irai marcher.
Au moins jusqu'au magasin de sports.

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