Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

mercredi 4 juin 2008

Oui, nous pouvons !



“C’était un principe inscrit dans les documents fondateurs qui ont déclaré le destin d’une nation.
Oui, nous pouvons.
C’était le murmure des esclaves et des abolitionnistes pendant qu’ils ouvraient la voie vers la liberté.
Oui, nous pouvons.
C’était le chant des immigrés quand ils attaquaient (la traversée) depuis de lointains rivages et des pionniers qui ont poussés vers l’ouest contre un impitoyable désert.
Oui, nous pouvons.
C’était l’appel lancé par les travailleurs qui ont formé des syndicats, par les femmes qui ont obtenu le droit de vote, par un président qui a choisi la lune comme notre nouvelle frontière, et par un Roi (référence à Martin Luther King) qui nous a emmené au sommet de la montagne, et nous a montré la voie vers la Terre promise.

Oui nous pouvons la justice et l’égalité.
Oui, nous pouvons l’opportunité et la prospérité.
Oui, nous pouvons guérir cette nation.
Oui nous pouvons réparer ce monde.
Oui, nous pouvons.

Nous savons que la lutte à venir sera longue, mais gardez toujours à l’esprit que quelle que soient les obstacles sur notre route, rien ne peut se dresser sur la voie de la puissance de millions de voix appelant à changer.

On nous a dit que nous ne pouvions pas faire cela, par un chœur de cyniques… qui ne feront que croître plus forts et plus dissonants… On nous a demandé de nous arrêter pour regarder la réalité en face. Nous avons été mis en garde contre le fait d’offrir de faux espoirs à la population de cette nation.
Mais dans l’histoire si peu probable qu’est l’Amérique, il n’y a jamais rien eu de faux dans l’espoir.
Maintenant, les espoirs de la petite fille qui va dans une école en ruines à Dillon sont les mêmes que les rêves de l’enfant qui apprend dans les rues de LA, nous nous souviendrons que quelque chose est en train de se produire en Amérique, que nous ne sommes pas aussi divisés que le suggèrent nos politiciens, que nous sommes un seul peuple, que nous sommes une seule nation, et qu’en même temps, nous allons commencer le prochain grand chapitre de l’histoire américaine avec trois mots qui vont résonner d’une côte à l’autre; de la mer à la mer ensoleillée…

Oui. Nous. Pouvons.

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