Peut-être étais-je mal réveillé ce matin, croyant entendre qu'"ils" allaient trouver une solution pour ratifier quand même le traité de Lisbonne.
Européen convaincu, je suis tout autant ardent défenseur de l'expression démocratique des peuples.
Le "non" irlandais rend de facto caduque le fameux traité.
Et j'ai appris à m'incliner en toutes circonstances devant un verdict populaire, même, et actuellement c'est souvent le cas, s'il ne correspond pas à mes propres choix.
Et voilà qu'allemands et français sont à la tâche pour trouver le biais, l'astuce qui permettrait de contourner le refus irlandais.
La "présidence française" de l'U.E. s'annonce mal.
Mardi prochain, donc, le sort des "bleus" sera fixé.
Au sortir du "Caveau", vendredi soir dernier, la ville était comme frappée de deuil.
Je propose qu'en cas de sortie de la compétition demain, chaque français arbore un brassard noir.
Et aille noyer son chagrin dans un pub... irlandais.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire