Le journal de Sylvian Coudène.
Humeurs, humours, musiques, cinéma, et autres libertés provisoires.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)

vendredi 7 octobre 2011

Que serait la musique sans Bach ?

L'enregistrement est ancien (1957) ; la bande sonore a mal vécu le passage du temps.
Les choristes posées dans le décor ont des airs de vestales avant le sacrifice.
On perçoit pourtant la magie de cet instant de grâce : Glenn Gould est encore un jeune homme qui entreprend une longue quête  ; pendant les années à venir, il va cesser définitivement de jouer en public, obsédé par la recherche du son idéal.
Il joua de l'orgue et du clavecin ; ceci explique peut-être cette sonorité qui n'appartient qu'à lui, unique au monde.
Aurait-il supporté la vie si Bach n'avait pas existé ?


2 commentaires:

Kynseker a dit…

En tout cas, ma vie à moi aurait été meilleure si Gould n'avait pas existé.

Pique du matin n'augure pas de demain !

Silvano a dit…

Et si ce billet était une "pique de la nuit" ?