Témoignages (vidéo) après l'évacuation du squat de "Jeudi Noir" à Paris : cliquer.
Dans ce pays, en 2008, de plus en plus d'employés, ouvriers, travailleurs et étudiants ne peuvent se loger : spéculation immobilière, prix exorbitants des loyers, exigences ubuesques des propriétaires (souvent échaudés, il est vrai) entraînent des situations désespérées.
Le pouvoir actuel doit faire face à une crise qu'il est incapable de maîtriser, mais aussi à des dissensions internes entre pouvoirs exécutif et législatif.
Dans les semaines à venir, il faut s'attendre à des évènements graves.
Le tissu social craque de toutes parts, les différentes couches sociales ne vivent plus en consensus républicain, le communautarisme (souvent encouragé par certain ex-ministre de l'intérieur) a fait des ravages et les français déboussolés, trompés par une campagne médiatique tonitruante des grands groupes de télévision, de presse, ont cru devoir faire confiance à un incapable dont la seule "qualité", en vernis vite décapé, réside en une maîtrise artificielle de l'outil médiatique.
Les inégalités vont se creusant inexorablement au bénéfice de quelques uns, toujours plus riches, au détriment des "petits" et des classes moyennes qui ont souvent cru au discours de l'illusionniste en chef, représentant d'une France estampillée "Cartier" ultra-minoritaire.
Si le peuple se réveille, ça va faire très mal.
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